Des expositions immersives et insolites, on en connaît un rayon. Malgré notre expertise, Reset Immersive a tout de même réussi à nous impressionner… On vous dit pourquoi.
Rendez-vous en plein cœur de Bruxelles au numéro 7 de la rue de Banque, au pied de la Tour Rogier (les anciens bureaux Dexia), un gratte-ciel impressionnant de 44 étages. Aussi incroyable que cela puisse paraître, cet ancien bureau désaffecté cache une expérience artistique inédite à Bruxelles : Reset Immersive. En effet, c’est dans ce cadre insolite que commence cette expérience inclassable entre exposition d’art numérique et exploration urbaine.
🚨L’expérience fermera ses portes le 14 mai !🚨
Reset Immersive : l’art hors des sentiers battus
Dans un décor industriel brut et décadent façon Berlin des années 90 (graffitis et de tapisserie qui se décolle des murs), le ton est tout de suite donné. Place à l’exploration du terrain. Dans la cour intérieure, une œuvre d’art monumentale en acier jouant avec les effets de miroir des vitres de l’édifice attire notre regard. Après s’être laissés séduire par cette ambiance singulière et réaliste (il n’est pas difficile de s’imaginer la vie de ces bureaux laissés en friche), place à l’exploration.
Une exposition rétrofuturiste au cœur de Bruxelles
Mapping vidéo, paysages sonores, expériences en VR, installations lumineuses… Tout l’univers de l’art numérique et plastique y est condensé. Au programme : des installations à partir de matériaux de récupération de Tristan Brundler, une installation audiovisuelle d’Antoine de Schuyter, une projection vidéo jouant avec la lumière et l’espace, une “messagerie suspendue” musicale et lumineuse sous forme de maison dans laquelle on peut glisser sa tête pour une sieste éveillée de Martin Wautié…
À ce stade de l’expérience, on ne sait plus où on est, on a déjà quitté la Terre pour une autre réalité. D’ailleurs, la réalité virtuelle est au centre de l’exposition. Ainsi, après avoir observé les photographies fluorescentes de plantes réalisées au microscope optique, l’artiste Laëticia Bica nous propose un voyage en 3D au cœur des cellules végétales. Une expérience hallucinante, augmentée par un paysage sonore planant créé sur-mesure autour de l’œuvre visuelle.
Last but not least, l’œuvre de Mark Zimmermann nous invite à vivre une émouvante expérience de réalité virtuelle. On s’assied et on enfile un casque. Réalisée en images de synthèse, cette expérience nous embarque dans un voyage spirituel à travers des réflexions sur la vie et la beauté du monde. Touchant, reposant, on entre presque en état de méditation et on vit surtout un pur moment de poésie !