Vous est-il déjà arrivé de ne jamais recevoir ce que vous avez commandé ? Chaque année, plus de deux tonnes de colis disparaissent sans jamais atteindre leur destination prévue. Que deviennent ces paquets égarés ? Qu’en est-il du sort des colis abandonnés ? Pour éviter qu’ils ne soient détruits, certains ont flairé l’opportunité et en ont profité pour lancer un commerce ingénieux : la vente de colis perdus. Le principe ? Acheter des colis surprise au poids et à l’aveugle, sans savoir ce qu’ils contiennent. À Namur et à Liège, la boutique dédiée à cette frome d’achat s’appelle Pile ou Face. Un magasin qui porte bien son nom étant donné qu’on ne sait jamais vraiment ce qu’on va y gagner…
Une vente de colis perdus au poids
Vous aimez les surprises ? Ce concept est fait pour vous. En effet, il est impossible de savoir ce qu’on va trouver dans un colis Pile ou Face. Cette enseigne possédant une adresse à Namur et une autre à Liège, propose d’acheter des colis perdus au poids et à l’aveugle – la plupart provenant d’Amazon. Que ce soit à cause d’une erreur commise durant la livraison, d’une mauvaise adresse ou d’un destinataire absent, de nombreux colis ne retrouveront jamais leur destinataire initial. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, si vous le souhaitez, vous pourriez devenir leur heureux (nouveau) propriétaire.
Alors qu’est-ce qu’on trouve dans ces cartons ? Selon les propriétaires, les lots vont de produits électroniques tels que des écouteurs sans fil ou des smartwatches aux sextoys en passant par des habits de luxe et des colis insolites tels que des brosses à dents pour chiens. À ce jour, l’objet vendu le plus cher est une veste Moncler d’une valeur de 1500 euros. Le gros lot ! Mais le concept reposant uniquement sut la chance, des clients tombe généralement sur des produits beaucoup moins alléchants… On mesure donc son enthousiasme.
Si cette vente est aussi intéressante (quand on ne tombe pas sur des brosses à dents pour chien), c’est parce que le kilo est au prix de 16 euros seulement. C’est une question de chance, certes, mais quand on regarde le catalogue des produits Amazon, on a envie d’y croire ! En plus, la pratique est bénéfique pour l’environnement puisqu’elle permet de donner une seconde chance à des produits qui auraient été détruits autrement. On s’y retrouve ?