Le Cimetière du Dieweg a ouvert en 1866, mais se trouve désaffecté depuis 1958. Depuis, la flore et la végétation environnante se sont emparées de ses allées silencieuses. Teinté d’une atmosphère complètement unique, cet endroit a une allure presque surnaturelle !
Le Cimetière du Dieweg: un lieu hors du temps
Si vous envisagez de visiter le Cimetière du Dieweg, veillez à le faire de manière calme et bienveillante, dans le respect total des défunts qui s’y trouvent. Cet endroit stupéfiant n’a rien de comparable à Bruxelles. En y entrant, vous laisserez derrière vous toute notion du temps et de l’espace…
La nature, qui y a repris ses droits depuis longtemps, s’enchevêtre avec les tombes de défunts bruxellois, tels que l’architecte Paul Hankar ou l’auteur de bande-dessinée Hergé. L’art funéraire y est également représenté sous de nombreuses formes : tombes, sépultures, colonnes, statues, mausolées, arches, monolithes, chapelles…
Par ailleurs, pourrait-on surnommer le Cimetière du Dieweg « le Père Lachaise de Bruxelles » ? Bien que son voisin parisien soit mieux entretenu et héberge des grands noms de la culture francophone (notamment Molière ou La Fontaine), celui du Dieweg possède une atmosphère unique en Belgique. Il est cependant intéressant de mettre au jour une anecdote surprenante : les deux cimetières sont situés sur des « Rue du Repos » !
Le Cimetière du Dieweg mériterait-il donc un peu plus de place dans les guides touristiques ?
Il faut dire que l’atmosphère qui y sommeille a quelque chose de presque saisissant : post-apocalyptique par temps sombre, mélancolique par temps pluvieux, presque poétique par temps ensoleillé (si tant est qu’on puisse le qualifier ainsi).
Qu’importe la saison, le Cimetière du Dieweg a ce don particulier de suspendre le temps dans son vol. Assez pour que les âmes qui y demeurent puissent y trouver l’éternité…
📍Dieweg 95, 1180 Uccle.